Le cannabis est le nom général des composés psychoactifs dérivés de diverses parties de la plante Cannabis sativa. Elle est cultivée officiellement et illégalement dans presque tous les pays. Pour beaucoup, cette substance narcotique est mieux connue sous d’autres noms : haschisch, marijuana, ganja, « weed », etc. Ces dernières années, le cannabis intervient dans le traitement de certaines pathologies. Quels sont les dérivées de cette plante qui aboutissent à la dépendance ?
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Les cannabinoïdes à effets psychoactifs
La plante de cannabis contient une grande variété de composés chimiques qui affectent le corps. Cependant, le principal ingrédient actif qui provoque l’effet psycho actif est le Δ-9-tétrahydrocannabinol (il est généralement abrégé en THC). D’autres composés présents dans le cannabis ne sont pas considérés comme aussi puissants. Toutefois, ils interagissent avec le THC pour produire divers effets psychologiques et physiologiques. Au nombre de ces derniers, nous pouvons citer : le cannabinol ou CBN et La tétrahydrocannabivarine, ou THCV.
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Quels sont les effets du THC sur l’organisme ?
Le THC a un effet diversifié, subjectif et pas entièrement prévisible. Il est consommé, entre autres, en raison d’un « high » :
Les effets ressentis positivement comprennent l’euphorie, la sérénité, un sentiment de relaxation, une sensation de légèreté. Ceci bien que le rythme cardiaque augmente en même temps. Les expériences sensorielles et les perceptions peuvent au moins être perçues (subjectivement) de manière intensive. Le fait d’être avec des personnes partageant les mêmes idées est vécu comme agréable. Les mouvements sont souvent ralentis, la mémoire à court terme est altérée (oubli rapide). De nouveaux processus de pensée apparaissent, et bien plus encore.
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La consommation n’est pas toujours perçue comme agréable. Les effets négatifs sont principalement des « réactions » psychologiques. L’anxiété et la panique peuvent survenir dans des situations de peur correspondantes. Des pensées confuses, des trous de mémoire, une perception limitée et le sentiment de ne pas pouvoir communiquer sont possibles. Des nausées, de la tachycardie et des vertiges peuvent également survenir, allant jusqu’au collapsus circulatoire. Les personnes ayant peu ou pas d’expérience avec le cannabis peuvent notamment réagir par des nausées et des vomissements. Des confusions et des trous de mémoire (amnésie) sont aussi possibles.
L’effet dépend non seulement du type ou de la forme de consommation (fumer, manger, joint, pipe, etc.). Mais, aussi de la dose prise ou du taux de THC, de l’environnement, de la personne et de ses attentes. L’effet dépend de plus de la fréquence de la consommation. Le risque de problèmes sanitaires et sociaux augmente, par exemple, si le cannabis est consommé quotidiennement.
Le cannabinol ou CBN
Le cannabinol (CBN) est le sous-produit d’oxydation non enzymatique du THC. Il est le plus souvent un artefact trouvé après un stockage prolongé, en particulier à des températures plus élevées. Le CBN a été le premier cannabinoïde à être identifié et isolé du cannabis. Cette découverte était très probablement due à la dégradation galopante du THC en CBN. Cela en raison d’un mauvais contrôle de la qualité, des conditions de transport et de stockage liées au 19ᵉ siècle. Le défi étant encore difficile à surmonter dans les produits à base de cannabis existants.
Qu’est-ce que le THCV ?
La tétrahydrocannabivarine, ou THCV, est un cannabinoïde psychoactif que l’on trouve le plus souvent dans les variétés de cannabis Sativa. Il est connu pour produire une sensation d’euphorie plus motivée, plus alerte et plus énergisante. Pour cela, il est souvent recommandé de l’utiliser pendant la journée ou à tout moment où la fonctionnalité est importante.
Le THCV soulage le stress. Les recherches montrent qu’il peut aider à réduire, voire à prévenir, l’anxiété et les crises de panique. C’est pourquoi il joue un rôle important dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Il est également neuroprotecteur, ce qui le rend idéal pour traiter des maladies. Parmi ces dernières, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Contrairement au THC, le THCV supprime l’appétit. Il n’est donc pas recommandé aux patients souffrant de cachexie ou d’anorexie mentale.